L’État est propriétaire de nombreux monuments, dont 87 cathédrales classées en totalité au titre des monuments historiques. Le ministère de la Culture finance tous les travaux d'entretien, de réparation et de restauration sur ces édifices, dans la limite des dispositions de la loi du 9 décembre 1905 relative à la séparation des Églises et de l'État. 

En tant que propriétaire, l’État, représenté par la Conservation régionale des monuments historiques (CRMH), assure la maîtrise d’ouvrage pour les travaux de restauration réalisés sur les cathédrales. Le recours à la maîtrise d’œuvre d’un architecte en chef des monuments historiques (ACMH) est obligatoire, tant pour l’élaboration des projets ou des devis que pour la direction de l’exécution des travaux. Les travaux d'entretien, réalisés chaque année, sont conduits sous la responsabilité de l'architecte des bâtiments de France et l'Unité départementale de l'architecture et du patrimoine de l'Hérault (UDAP).

Ces dernières années, la cathédrale Saint-Pierre de Montpellier a fait l’objet d’importantes campagnes de restauration menées par la CRMH. Le monument nécessite un entretien régulier et un investissement sur le long terme afin d’améliorer son état de conservation et préserver ses collections mobilières.

Les restaurations les plus récentes ont concerné l’emblématique baldaquin extérieur en 2013, les décors peints de l’ancienne chapelle Deydé découverts en 2018, ou encore en 2023 le tableau la Fuite en Égypte, peint vers 1670 par le peintre génois Giovanni Battista Carlone (1603-1684).